Nous commençons à présent la publication de la traduction des biographies et des citations données par Ibn Sa'id dans son ouvrage ("Al-Mughrib"). Les hommes de lettres seront cités d'après les royaumes des Taifas où ils ont vécu et/ou exercé leur art poétique.
I. ROYAUME DE BADAJOZ (BATALYAWS) (1)
1. MERIDA
255- Abû al-Rabî‘ Sulaymân b. Muhammad b. Asbagh IBN WÂNSÛS. (2)
• Prosateur et poète d’origine berbère, sa famille a gouverné à Mérida. Il a lui-même exercé des fonctions politiques dans la région de Cordoue. Il fut nommé ministre et acquit une grande réputation.
• Parmi ses compositions, les vers suivants :
« Kayfa lî an a‘îsha… »
« Ô mon astre, comment puis-je vivre sans toi,
alors que tu t’es éloigné de moi ?
Le jour où je te vois est à mettre sur mon compte,
c’est un jour de bonheur qui ne s’efface jamais ;
Mon désir est que tu n’approches nul autre que moi ;
Mais à cela tu ne veux point consentir ».
• De lui également :
« L’amour a appris l’insomnie à mes yeux
et a décrété que je dois me soumettre et patienter.
Toi qui es semblable au soleil et à la lune, pourquoi me fuis-tu
alors que devant toi je suis toujours ébloui ? »
(1) Voir Al-Mughrib, pp.360-378.
(2) « Lettré, penseur et savant, homme de caractère, il vivait à l’époque de l’émir Abd Allâh b.Muhammad souverain omeyyade d’al-Andalus chez qui il était très honoré », ad-Dabbî, Bughyat al-multamis, p. 287 ; « Ministre de l’émir ‘Abd Allâh auprès de qui il jouissait d’une grande considération, homme de lettres, poète original doué dans l’expression argumentative et rhétorique et doté d’un jugement solide », Ibn al-Abbâr, al-Hulla al-siyarâ’, p.88 ; al-Humaydî, al-Djudhwa, p. 209
I. ROYAUME DE BADAJOZ (BATALYAWS) (1)
1. MERIDA
255- Abû al-Rabî‘ Sulaymân b. Muhammad b. Asbagh IBN WÂNSÛS. (2)
• Prosateur et poète d’origine berbère, sa famille a gouverné à Mérida. Il a lui-même exercé des fonctions politiques dans la région de Cordoue. Il fut nommé ministre et acquit une grande réputation.
• Parmi ses compositions, les vers suivants :
« Kayfa lî an a‘îsha… »
« Ô mon astre, comment puis-je vivre sans toi,
alors que tu t’es éloigné de moi ?
Le jour où je te vois est à mettre sur mon compte,
c’est un jour de bonheur qui ne s’efface jamais ;
Mon désir est que tu n’approches nul autre que moi ;
Mais à cela tu ne veux point consentir ».
• De lui également :
« L’amour a appris l’insomnie à mes yeux
et a décrété que je dois me soumettre et patienter.
Toi qui es semblable au soleil et à la lune, pourquoi me fuis-tu
alors que devant toi je suis toujours ébloui ? »
(1) Voir Al-Mughrib, pp.360-378.
(2) « Lettré, penseur et savant, homme de caractère, il vivait à l’époque de l’émir Abd Allâh b.Muhammad souverain omeyyade d’al-Andalus chez qui il était très honoré », ad-Dabbî, Bughyat al-multamis, p. 287 ; « Ministre de l’émir ‘Abd Allâh auprès de qui il jouissait d’une grande considération, homme de lettres, poète original doué dans l’expression argumentative et rhétorique et doté d’un jugement solide », Ibn al-Abbâr, al-Hulla al-siyarâ’, p.88 ; al-Humaydî, al-Djudhwa, p. 209
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