lundi 18 juin 2012

Ahdâ nasîm al-sabâh

La brise matinale offre en passant
Un parfum de musc et d'ambre;
Le vin, on aurait dit qu'il a été pressé
De la joue du bel échanson qui le sert.

Quelle belle journée où l'âme s'épanouit:
Des fleurs, l'ombre, l'eau qui ruisselle
Et un délicieux nectar que sert la belle.
Une robe dont un convive, pris d'ivresse, traîne les pans
Puis un commensal qui, ayant bu, a de la peine à s'éveiller
Il passe son temps à boire
Et chaque fois qu'il ouvre les yeux,
Il réclame une nouvelle coupe et s'écrie :
Bois et oublie celle qui se fait attendre.

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