L'exaltation poétique est omniprésente dans la littérature arabe, comme en témoigne le Saint Coran lui-même dont les Sourates sont ordonnées selon un rythme d’une grande beauté littéraire. C’est du Coran que la sensualité arabe prend sa source.
Les sujets favoris de la poésie arabe sont l’amour et la description des sentiments amoureux, thèmes de prédilection s’il en est de la littérature arabe. Contrairement aux idées reçues, il y a peu de tabous et les conteurs et poètes arabes les plus illustres accordent dans leurs productions une grande place aux plaisirs charnels avec parfois des descriptions très osées.
Avant l’avènement de l’islam, la littérature arabe évoque une figure féminine éthérée, lointaine, inaccessible et en termes vagues. On dit que les nasib, ces poèmes amoureux auraient été suspendus au mur de la Ka’aba, à la Mecque. Ce sont sept poètes amoureux qui évoquent leurs belles. Imru’ul-Qays se souvient de son amour perdu avec nostalgie et n’en garde que le souvenir du parfum, tout à la fois désespoir et plaisir de l’évocation. Zuhair, lui, décrit la femme comme parabole de l’adoration du Seigneur. Pour Labid, le solitaire, la femme évoque à fois la beauté du désert et la grâce de la gazelle. Antara le plus sensuel évoque Abla, la femme qui occupe toutes ses pensées, ses récits exaltent un érotisme raffiné et poétique. Amr vante la beauté de la femme. Tarafa lui, dépeint un amour qui le conduit jusqu’à l’ivresse . L’amour d’Al Hârith semble irréel. Plus pudique mais pas platonique pour autant.
Les poètes de l’amour courtois décrivent une passion d’une telle intensité qu’elle les conduit à la folie ou à la mort. Omar Ibn Abi Rabia est l’une des figures les plus fameuses de la poésie arabe. Dans un recueil de quatre cents poèmes, il décrit une passion amoureuse qui le consume.
Sous les Abassides, l’alliance des thèmes arabes et persans ajoute à la grâce du genre poétique une vigueur nouvelle. Omar Kayyam, l’un des plus illustres poètes à la fois pessimiste et joyeux fait l’éloge des plaisirs dans un style marqué d’une liberté de ton étonnante. Dans ses Rubayat, il pourfend l’ordre établi et le rigorisme religieux et se livre à une véritable apologie du péché :
Contribution de Anas
Les sujets favoris de la poésie arabe sont l’amour et la description des sentiments amoureux, thèmes de prédilection s’il en est de la littérature arabe. Contrairement aux idées reçues, il y a peu de tabous et les conteurs et poètes arabes les plus illustres accordent dans leurs productions une grande place aux plaisirs charnels avec parfois des descriptions très osées.
Avant l’avènement de l’islam, la littérature arabe évoque une figure féminine éthérée, lointaine, inaccessible et en termes vagues. On dit que les nasib, ces poèmes amoureux auraient été suspendus au mur de la Ka’aba, à la Mecque. Ce sont sept poètes amoureux qui évoquent leurs belles. Imru’ul-Qays se souvient de son amour perdu avec nostalgie et n’en garde que le souvenir du parfum, tout à la fois désespoir et plaisir de l’évocation. Zuhair, lui, décrit la femme comme parabole de l’adoration du Seigneur. Pour Labid, le solitaire, la femme évoque à fois la beauté du désert et la grâce de la gazelle. Antara le plus sensuel évoque Abla, la femme qui occupe toutes ses pensées, ses récits exaltent un érotisme raffiné et poétique. Amr vante la beauté de la femme. Tarafa lui, dépeint un amour qui le conduit jusqu’à l’ivresse . L’amour d’Al Hârith semble irréel. Plus pudique mais pas platonique pour autant.
Les poètes de l’amour courtois décrivent une passion d’une telle intensité qu’elle les conduit à la folie ou à la mort. Omar Ibn Abi Rabia est l’une des figures les plus fameuses de la poésie arabe. Dans un recueil de quatre cents poèmes, il décrit une passion amoureuse qui le consume.
« Il n’y a pas d’amour au delà de mon amour
A moins de sombrer dans le suicide ou la folie ».
A moins de sombrer dans le suicide ou la folie ».
Sous les Abassides, l’alliance des thèmes arabes et persans ajoute à la grâce du genre poétique une vigueur nouvelle. Omar Kayyam, l’un des plus illustres poètes à la fois pessimiste et joyeux fait l’éloge des plaisirs dans un style marqué d’une liberté de ton étonnante. Dans ses Rubayat, il pourfend l’ordre établi et le rigorisme religieux et se livre à une véritable apologie du péché :
« Quel homme n’a jamais transgressé Ta loi, dis ?
Une vie sans péché, quel goût a t-elle, dis ?
Si Tu punis le mal que j’ai fait par le mal
Quelle est la différence entre Toi et moi, dis ? ».
Une vie sans péché, quel goût a t-elle, dis ?
Si Tu punis le mal que j’ai fait par le mal
Quelle est la différence entre Toi et moi, dis ? ».
Contribution de Anas
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